Ancrée entre mer et montagne, cette nouvelle crèche de 47 berceaux a été conçue pour former un espace urbain ouvert sur les lointains. Avec sa «place publique» intérieure et ses deux ailes enveloppantes, la crèche, organisée sur deux niveaux, adopte selon ses concepteurs «des allures de rocher sculpté en forme de proue de bateau, pour donner aux enfants une impression d’évasion et de liberté ́». De discrètes touches colorées évoquent les cases traditionnelles à proximité́.

Le site de la Fondation La Rozavère est aujourd’hui composé de plusieurs bâtiments qui en font un site fragmenté sans une vraie infrastructure qui relie cet ensemble. Notre projet repose sur l’idée de construire une image d’unité d’ensemble et d’accueil. Fédérer autour d’un espace extérieur les différents bâtiments, créer une place de cette « Cité » dans laquelle les résidents se retrouvent, échangent et reçoivent leurs familles à la belle saison.
Le nouveau bâtiment se pose en charnière dans la séquence des bâtiments R1 et R2. Sa géométrie en ellipse, se veut en rupture de l’expression architecturale des différentes époques, mais cette morphologie marque cette position particulière d’articulation avec la volonté de ne pas offrir de fronts bâtis qui pourraient occulter les vues sur les paysages lointains des autres unités.
La composition géométrique du bâtiment neuf, est conçue très compacte est arrondie afin de faciliter et ne pas pénaliser les vues depuis les unités existantes. Tous les séjours des unités s’ouvrent en bulle vers le sud avec des vues vers les paysages lointaines.

Le projet tire parti de la topographie existante particulièrement intéressante et du contexte de manière à rendre le site perméable et à organiser les connexions avec le nouveau projet du Campus.

Quatre volumes, simples, compacts perpendiculaires à la route de Berne et à la route de « Cojonnex » dessinent une cour, un espace intérieur ouvert sur le paysage extérieur en relation visuelle avec les logements du campus, le Bois Clos et le Bois de Peccau.

La cour ouverte est conçue comme élément fondateur du projet.
Le vide crée entre les bâtiments desserts les habitations tout en étant ouvert sur l’espace public.
La cour donne accès aux différents bâtiments, définit leur rapport, est source d’ensoleillement naturel pour les logements
Pour minimiser les fortes nuisances de la route de Berne le périmètre extérieur des quatre bâtiments est défini par la création d’un espace tampon des balcons et loggias que permettent d’isoler les logements du bruit de la circulation, mais avec des échappées visuelles vers le ciel et les bois.

Le site affiche une identité urbaine et architecturale forte. Onze tours carrés immergés dans un agréable jardin sur une dalle. L’ensemble immobilier a été édifié en 1968 en lieu et place des usines Renault.
La configuration de la parcelle s’insère dans un tissu bâti peu dense avec une végétation très présente, typique des projets de grand ensemble des années 1970.
Les façades très répétitives sont animées par une trame des fenêtres rectangulaires en aluminium. Les façades NE-SO sont caractérisées par un jeu des balcons.
L’objectif de la réhabilitation se concentre principalement sur une réhabilitation thermique.
Le projet de réhabilitation se fixe comme objectif d’augmenter le confort général des occupants, de réduire les consommations énergétiques donc leurs charges.
Le projet prévoit principalement un ITE des façades périphériques, l’isolation de la toiture, le remplacement des menuiseries extérieures en aluminium en simple vitrage par des menuiseries en double vitrage en aluminium et la pose d’occultations solaires.
Le soubassement de l’entrée sera souligné par un bardage en béton fibré. Une casquette en aluminium marquera l’accès à la résidence.

Avec les projets des logements de l’Avenue Joffre et la rue Sartoris construites entre 1955 et 1958, l’architecte concepteur redécouvre les vertus de la façade en brique des architectures typiques des années ’30.
Les deux immeubles ont beaucoup des détails constructifs et techniques en commun.
Les façades sur rue et sur cour ont une identité urbaine très forte et un caractère public affirmé. Un jeu des balcons et loggias vient rythmer la composition architecturale des façades. Aujourd’hui cette architecture témoigne d’une époque historique, d’une qualité constructive remarquable. La qualité des typologies d’habitat est comparable à certains standards des logements contemporains.

Une ancienne imprimerie est transformée en un loft sur deux niveaux dans le quartier du Sentier à Paris.
Les structures des verrières ont été restaurées et peintes en noir pour la mise en valeur. L’esthétique noir et blanc donne à cette rénovation un caractère fort où l’architecture du lieu d’origine est volontairement affirmée. Le style industriel est évoqué dans plusieurs détails.

Le programme du projet prévoit une surélévation de deux étages de l’immeuble sur rue et la réhabilitation du bâtiment au RDC coté intérieur de la parcelle. La surélévation sera marquée par un nouveau volume simple en bois posé sur le bâtiment existant. Le projet s’inscrit dans la continuité des façades existantes de l’avenue Victor Hugo. La façade sur rue est marquée par la verticalité des menuiseries extérieures en bois et verre. La façade sur cour sera traitée avec des ouvertures plus discrètes en relation avec le caractère plus intime des habitations.

La maison, objet de rénovation et de surélévation est située dans le 14e arrondissement de Paris. Le constat de l’hétérogénéité architecturale de la rue nous a amenés à une réponse architecturale simple. Une grande fenêtre s’ouvre sur la rue pour prendre la lumière du Nord, elle apporte la lumière au niveau de la surélévation. Côté cour une nouvelle terrasse avec une baie vitrée largement ouverte apporte le soleil dans la grande pièce à vivre. Le volume de la surélévation est habillé en zinc blanc

Le projet consiste à réunir deux niveaux d’habitation d’un immeuble situé au 26 Place de la Carrière à Nancy, afin de créer un duplex au 2e et au 3e étage. Deux verrières et une lucarne supplémentaire sont créées sur les axes des baies existantes pour éclairer le dernier étage. À l’intérieur les éléments architecturaux ainsi que les formes spatiales sont conservés et rénovés. L’ancien grenier au 3e étage est entièrement réaménagé sous les éléments de la charpente laissés apparents.

Le groupe d’immeubles de la rue Barruel est un ensemble d’Habitations à Bon Marché (HBM) construit par l’architecte L. C. Heckly pour la Société Anonyme de Gestion Immobilière (SAGI), dans les années ’30.

Les trois immeubles donnent sur la rue Barruel du 15e arrondissement de Paris, ils sont composés de 141 logements de petite taille. Cet ensemble immobilier sera réhabilité en s’inspirant des objectifs du Plan climat de la Ville de Paris inspiré par les engagements du « Grenelle de l’Environnement » à savoir :

• obtenir les meilleures performances en termes de réduction des consommations énergétiques
• mettre en évidence la valeur patrimoniale des logements
• offrir aux locataires des prestations comparables à celles des immeubles neufs, tout en valorisant le caractère des bâtiments existants et en s’inscrivant dans une démarche de « développement durable ».

L’opération de réhabilitation est située à l’angle de la rue des Montiboeufs et la rue du Capitaine Ferber, en face de la place Octave Chanute dans le 20e arrondissement à Paris.

Géographiquement l’immeuble est construit sur les collines de la Porte de Bagnolet. L’immeuble des années ‘30 se dresse vers le Sud avec de belles vues, vers le centre de Paris. Des consoles, de grandes corniches en béton, un grand fronton avec des plans de façades en brique rouge articulent l’architecture de cet immeuble d’angle.

Le programme de réhabilitation lourde prévoit l’aménagement et la redistribution des logements, la rénovation des parties communes. L’organisation du tri sélectif. L’aménagement de locaux vélos et poussettes à rez-de-chaussée.

Le 19 de la rue Chantin est un bâtiment des années ‘90 de 52 logements à R+6. Une architecture aux volumes contrastés dont l’esprit est conservé dans le projet de réhabilitation.

L’enjeu est de préserver le parti pris architectural de l’existant de l’adapter aux usages, aux nouveaux modes de vie et d’offrir le meilleur confort aux habitants.

Le projet cible plusieurs aspects tenant compte du Plan Climat de la Ville de Paris :

• l’amélioration de la thermique et de la ventilation
• l’accessibilité́ PMR et l’acoustique
• la rénovation et le traitement acoustique des halls d’accès et les paliers d’étages
• la création d’une extension, un espace d’accueil pour la résidence.

Située près de la gare de l’est, sur une parcelle à l’alignement à la rue, le 197, rue du Faubourg Saint Martin est un ensemble immobilier, achevé́ en 1895 composé de deux bâtiments de six étagés sur rue et sur cour, d’une cour pavée centrale, de constructions légères en rez-de-chaussée bordant la cour. L’enjeu est de parvenir à adapter les besoins de confort du XXIème siècle au bâti ancien sans le dénaturer, de préserver un héritage architectural que nous avons reçu et que nous devons transmettre intact, mais adapté aux usages et aux modes de vie contemporaine.

Le programme de réhabilitation prévoit le traitement des façades, les parties communes. Le traitement et l’agrément de la cour commune. L’organisation du tri sélectif. L’aménagement de locaux vélos et poussettes à rez-de-chaussée. Le traitement des locaux associatifs. L’installation d’un ascenseur PMR. L’aménagement et la redistribution des logements des 2 bâtiments.

Le quartier de la Lutèce-Bergerie fait partie d’un ilot urbain de la commune de Valenton créée entre les années ’60 et ’70. L’ensemble immobilier de logements est inscrit dans le Projet de Renouvellement Urbain ANRU du quartier Lutèce-Bergerie.

Les principales interventions sur les sept plots et la tour reposent sur :

• La redéfinition des façades des plots et de la tour
• La mise en valeur des accès des bâtiments et l’amélioration des espaces communs
• La création des nouvelles loggias pour la tour et l’amélioration des loggias existantes pour les plots. Les nouveaux volumes des loggias permettrons d’enrichir l’usage des logements aux locataires ; ils seront réalisés en tôle sur structure métallique.
• L’amélioration thermiques des bâtiments. Les façades des bâtiments seront isolées par l’extérieur et traitées avec une peau en béton fibré, déclinée en trois rouges.
• La végétalisation des toitures des plots permettra de traiter la cinquième façade vue depuis la tour et contribuera à la rétention des eaux pluviales et à l’isolation thermique des bâtiments.
• Une nouvelle résidentialisation est prévue dans le cadre de l’opération. L’ambiance sera principalement paysagère et résidentielle. Des équipements sportifs en accès libre qualifieront l’espace public.

L’immeuble est construit dans les années 30. Les façades sur rue et sur cour en pierre meulière et brique ont une identité urbaine très forte. Bien que celles-ci soient en très bon état, l’absence d’isolation, aggravée par la présence des garde-mangers en façade sont sources d’inconfort thermique pour les locataires. Le confort thermique été comme hiver n’est pas satisfaisant.

Le projet de rénovation vise à maintenir l’identité architecturale de l’immeuble tout en améliorant le confort thermique des logements. La réhabilitation en opération-tiroir permet une isolation par l’intérieur et le réaménagement des pièces humides, sans nécessiter le déplacement des locataires. Elle permet aux locataires de rester sur site.

La rénovation des parties communes, l’organisation du tri sélectif et l’aménagement de locaux vélos et poussettes à l’extérieur, dans le jardin, contribueront à améliorer la qualité d’usage de l’immeuble.

Le projet prévoit la conservation partielle du bâtiment existant prévu réhabilité et une surélévation de 4 étages afin de construire 10 logements avec une loge et un local commercial.
La surélévation sera réalisée avec une structure en bois et une isolation des façades en paille et fibres de bois. La façade sur rue, qui présente un intérêt patrimonial sera restaurée et mise en valeur par la création d’une devanture harmonieuse, en continuité architecturale avec les façades de la rue Tesson. Côté cour chaque logement bénéficiera d’une loggia offrant une vue sur un espace végétalisé. Le jardin en pleine terre avec des arbres et des arbustes faciliterons la création d’un îlot de fraîcheur, où la biodiversité pourra s’installer, contribuant ainsi à l’amélioration du cadre de vie et à la résilience climatique du quartier.
Ce projet patrimonial et de surélévation vise à améliorer l’habitabilité des logements tout en maximisant l’efficience environnementale. Le projet prévoit le réemploi en situ des tuiles de la toiture existante et les éléments de charpente pour la création de l’abri vélos.
Le programme vise le label BBCA Neuf et BBCA Rénovation afin de réduire l’empreinte carbone. Pour la Performance énergétique et les Certifications environnementales : BEE+ et BEE Rénovation, Label Effinergie, RE2020, CEP<80kWh/m2/an maximum ou un gain 60% (80kWh<CEP> 195kWh), Labels biosourcés.

Le groupe immobilier « Indochine-Sérurier » est un ensemble d’Habitation à Bon Marché (HBM) construit entre 1930 et 1934 en lieu et place de l’ancienne enceinte fortifiée de Thiers.

Il s’agit d’une période marquée par une production de grande échelle principalement sur la ceinture entre le boulevard des maréchaux et l’ancien glacis des fortifications.

Les HBM ont été créés par la loi Siegfried du 30 novembre 1894, il y a 130 ans, suivant un principe fondateur : la salubrité, héritière de l’hygiénisme des utopies sociales des cités-jardins, en rupture et à l’avant-garde des problématiques sociales et humaines de l’époque.

L’organisation des cours fermés et les grandes brèches entre les bâtiments sont les signes du principe de l’architecture des cités-jardins. L’ilot des HBM s’ouvre pour laisser passer l’air et le soleil.

Le groupe Indochine-Sérurier, formé de 7 îlots, se compose aujourd’hui de 17 bâtiments accueillant 728 logements et 34 commerces.

Le programme travaux s’articule autour de la notion centrale d’amélioration de l’habitabilité et du cadre de vie des habitants, sur de multiples composantes : reconfiguration des logements, amélioration de la ventilation face à un système aujourd’hui inefficace et obsolète, réduction de la consommation d’énergie pour atteindre les objectifs du Plan Climat de la Ville de Paris, revalorisation importante des rez-de-chaussée et des parties communes.

L’opération de réhabilitation permettra de répondre à l’ensemble des disfonctionnements du site, de redonner une seconde vie à un ensemble patrimonial à préserver.

Les travaux de réhabilitation permettront d’améliorer le confort des habitants, confrontés à la précarité énergétique mais aussi de créer les conditions d’une plus grande attractivité de ce parc, avec une diversification sociale, de nature à rééquilibrer le peuplement des quartiers concernés.

Les espaces communs seront également réinterrogés afin d’améliorer le cadre de vie des habitants et renforcer l’accessibilité du site. Les halls seront à minima rénovés, comme les loges des gardiens. Des locaux communs pourront être aménagés, notamment à l’usage des habitants.

Plus largement, ce projet visera à questionner les usages et à concevoir des espaces vecteurs de solidarité entre les habitants.

Un effort particulier sera porté en faveur des espaces extérieurs.  La déminéralisation des cœurs d’îlots sera encouragée pour promouvoir les espaces verts et contribuer à la lutte contre l’îlot de chaleur.

La réhabilitation de ce parc singulier doit, en complément de l’efficacité énergétique, être l’occasion de mettre en œuvre et d’expérimenter l’ensemble de l’éventail des procédés ayant une vertu environnementale.

La réponse aux enjeux climatiques passe par la mise en œuvre de stratégies multiples : désimperméabilisassions, rafraîchissement, végétalisation, gestion de l’eau, réemploi, circuit-court, économie circulaire…